Walker Texas Ranger

Le titantron rompt le silence dans la salle puisque la foule se lève pour applaudir son nouveau champion. Et oui, on n'y est pas encore totalement habitué mais Mark Henry est bien le héros du peuple qu'il prétend avoir libéré et il fait désormais son apparition dans l'arène à l'occasion de ce house show dans le Texas, l'Etat natal de Mark Henry. Double ovation donc aujourd'hui puisque Mark est le régional de l'étape. Comme d'habitude, John Laurinaitis est à ses côtés. Le World Strongest Man s'arrête en haut de la rampe, le visage baissé alors que Big Johnny lève haut le titre de la WEFR. Dans le même temps, Henry écarte progressivement les bras avant de finalement lever le visage et se diriger vers le ring regardant sans sourire la foule mais saluant parfois certaines personnes d'un signe de tête. Il invite ensuite Laurinaitis à monter le premier sur le ring avant de le suivre. Il se place au milieu du ring et se voit remettre son titre qu'il soulève d'une main fièrement alors que John s'empresse d'aller chercher deux micros. Henry profite encore quelques secondes des réactions de la foule avant de finalement prendre la parole:

«Bonjour peuple libéré de la WEFR! Me voilà de retour dans le Texas avec ça: le titre de la WEFR synonyme de ma réussite et de ma domination. Me voilà de retour en tant qu'un homme libre et qui au nom de sa liberté et pour la votre, vous a libéré de l'emprise d'un système néfaste. J'ai du mérite, c'est indéniable, mais je le dois aussi à mon sang: les Texans ne se laissent pas faire, les Texans n'acceptent pas d'être dominés, les Texans sont prêts à prendre les armes et à lutter, coute que coute et jusqu'à la fin, jusqu'au dernier souffle. Ce succès, c'est aussi celui du Texas!» annonce Mark Henry alors que la foule l'ovationne, mais honnêtement, on sait comme ça marche les US, suffit de se ramener dans un Etat de dire que c'est cool et que vous y êtes nés et vous devenez une idole...

«Daniel Bryan n'est pas texan, et ne connait probablement pas les Texans» reprend Mark Henry alors que des huées suivent le nom de l'American Dream. «Mais il va bientôt les connaître. Il découvrira ce que c'est d'affronter un Texan, de le provoquer, de l'attaquer. Je ne me laisserai pas impressionner, et encore moins tolérer ces attaques sournoises. Daniel Bryan n'est qu'un homme faible, qui a dissimulé pendant des semaines son visage par honte de ce qu'il était devenu, sans aucune dignité. Et bien nous les Texans sommes toujours fiers de ce que nous sommes et pour rien au monde, on ne masquerait notre visage. Non, on relève toujours la tête comme je l'ai toujours fait malgré les assauts incessants du système, les obstacles sur ma route, j'ai tenu bon et je suis devenu le champion. Et cette ceinture, crois moi Daniel, n'est pas prête de me quitter». Applaudissements de la foule alors qu'Henry soulève fièrement sa ceinture.

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«Daniel représente la déchéance totale d'un feu système, un ''homme'' qui n'a pas eu honte à attaquer des femmes, qui s'en est pris à un autre homme cherchant à rétablir un peu d'ordre sur le ring et qui a ensuite fui... Un homme qui s'est ruiné par l'alcool après avoir gagné un titre sans valeur et qui a, comme Brother T plus tôt, vendu l'honneur qui lui restait à un Eric Escobar, dernier vestige du système en perdition, qui lui promettait sans doute le titre. Mais Daniel, tu ne vas pas seulement payer pour tes actes honteux mais tu serviras aussi d'exemple, si cela est encore nécessaire. Tu seras le premier à rentrer dans le Hall Of Pain version Champion, et tu montreras à tous ceux qui rêvent de ce titre la souffrance qu'ils endureront et l'amertume d'une défaite inévitable. Tu paieras également parce que tu représentes Eric Escobar, le mal de cette fédération comme je l'ai toujours dit. Et je vais maintenant laisser la parole à mon ami John Laurinaitis, qui souhaite s'exprimer sur les récents agissements de ce dernier». Mark Henry se recule alors légèrement pour laisser Laurinaitis s'exprimer.

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«Merci Mark. La situation est très grave, dramatique! Je me suis déjà montré alarmiste par le passé quant au sort de cette fédération, mais cette fois cela dépasse tout. Eric Escobar agit désormais comme un despote, un dictateur dont la fin est proche mais s'accrochant désespérément à son pouvoir, refusant de voir la réalité en face. Eric Escobar vit dans le déni à votre grand dam, il nuit au People Power que j'avais apporté pour vous satisfaire, au divertissement d'un championnat original que j'ai moi-même créé et que vous avez tant commenté sur les réseaux sociaux grâce à cette règle si particulière, aux Superstars qui se liguent les unes après les autres contre lui et ne respectent pas son autorité... Je ne suis pas du genre à encourager la fronde, mais je dois admettre que les superstars ont raison car celles-ci tiennent à cette fédération et elles ont bien compris que son avenir sera en danger tant qu'il sera entre ses mains. Carlito, expulsé pour avoir défendu la juste cause, et moi-même sommes désormais déterminés à préserver cette fédération coute que coute de l'influence néfaste d'Escobar et tel Mark Henry luttant inlassablement contre le système, nous ne faiblirons pas. Tu es un exemple pour nous Mark, et c'est là le rôle et la grandeur d'un vrai champion, d'un grand champion».

Mark Henry regarde indifférent le danseur alors que le public le hue. John Laurinaitis s'apprête à répondre, mais Mark Henry met sa main devant lui et il lui dit qu'il gère ça.

«Eric Escobar...». Ce seul nom suffit à provoquer de fortes huées et Mark Henry doit donc s'arrêter un instant. «Avant de te répondre, danseur de pacotille, je vais d'abord m'adresser à ton patron, à l'homme qui se sert de toi pour se sauver et te faire comprendre de cette manière que tu n'es pas le centre de mes priorités, comme tu l'imagines. Je crois que même moi, j'ai rarement été aussi impopulaire que lui, c'est dire! Les show sont en retard, ces agissements sont de plus en plus insensés... Voilà un homme paniqué et vous savez bien évidemment pourquoi. J'ai mis fin à son système totalitaire et il en paie aujourd'hui, peu à peu, les conséquences. Et toi aussi Fandumbo, tu en paieras les conséquences. Je ne suis pas partie intégrante du système puisqu'en devenant champion, j'ai mis un terme à celui-ci. Je suis un moteur seul et tes agissements ne pourraient que me faire partir en roue libre. C'est certainement ce que le public veut, mais crois moi, tu ne veux pas vivre ça. Le pouvoir échappe à ton maitre alors que John Laurinaitis et Carlitos mettent en évidence ses carences... Mais le problème, c'est qu'Eric Escobar n'apprend jamais de ses erreurs. Ainsi, il a déjà essayé de me mettre dans des matchs à handicap. Combien de fois? Je ne me rappelle plus, je crois que j'ai anéanti toutes les équipes qu'il m'a fait affronter: les Fallen Cobras, Kane & Jericho... Prends en de la graine Fandumbo. Après tout qui, dans cette fédération, n'ai-je pas battu? Et ce titre en est une preuve légitime» affirme-t-il en pointant du doigt l'objet de tous les désirs porté par Laurinaitis souriant et en regardant dans les yeux Fandango.

«Alors si il croit que de mettre ces deux tarés sur le ring en même temps allait être une punition, j'en déduis qu'il n'a pas appris de tes erreurs. Il est si borné... Et il ose me dire que je cherche à me battre alors que je me fais cracher dessus. Les hommes comme lui se laissent souiller mais je suis texan, je suis le World Strongest Man, je suis le Champion. Personne ne crache sur Mark Henry et sûrement pas la vermine que représente son poulain. Tu sais Eric, tu peux mettre deux, trois quatre, cinq adversaires sur le ring en même temps pour m'affronter, ça ne m'empêchera pas de détruire Daniel Bryan diman... Au prochain PPV puisque ta gestion exécrable ne nous permet même pas d'être certain de la date du Pay Per View».

«Maintenant, puisque tu as fait l'effort de venir ici me parler Fandumbo, je vais te répondre. Tu cherches tellement l'attention avec tes pas de danse, en faisant venir une femme pour te faire voir, la parole du champion t'honorera, c'est ce que tu es venu chercher ici. L'attention, car si tu crois que le public se soucie de tes histoires idiotes, de tes fantasmes, tu te trompes. Tu attaques John de la même manière que Daniel Bryan l'a attaqué. Vous croyez être victime d'une injustice, vous croyez que John n'a pas été juste avec vous. Non, ce n'est pas ça. John Laurinaitis a été juste, bien plus que n'importe quel General Manager l'ayant précédé. Mais la vérité, c'est que ce qui soucie le plus John Laurinaitis ce n'est pas la justice mais la qualité du spectacle proposé. Et pour cela, il faut des vainqueurs, de vrais lutteurs. Et il sait les reconnaître, c'est probablement sa plus grande qualité. Daniel et toi, vous n'êtes pas des vainqueurs. Si il y a une personne que je déteste dans cette fédération, c'est bien Dolph Ziggler. John Laurinaitis a-t-il nui à Dolph Ziggler? Non, car force est de reconnaître que Dolph Ziggler est talentueux et qu'il est de ces lutteurs capables d'offrir un spectacle de qualité. John Laurinaitis est mon ami, c'est vrai, mais il ne travaille pas pour moi, il travaille pour eux» affirme Henry en montrant le public alors que Laurinaitis acquiesce.

«Il ne vous a soit disant pas donné votre chance car vous n'avez pas l'étoffe de la fédération qu'il cherche à construire. Comment pourrait elle devenir une référence avec un homme qui imagine dicter sa loi dans son monde imaginaire et autoriser telle ou telle personne à lutter... Tu n'es pas comme tu le crois ce qu'il y a de mieux à l'heure actuelle. Non, ce qu'il y a de mieux, c'est celui qui a la ceinture sur son épaule et cette personne, c'est moi» dit Mark en posant la ceinture sur son épaule.

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«La vérité, c'est que tu as affronté Daniel Bryan et il est toujours le même. J'affronterai Daniel Bryan à dimanche et je ne ferai pas de promesses sur son sort: je dirai seulement qu'on verra la différence entre toi, et moi. Et tu as autorisé Daniel Bryan à «évoluer» dans ton monde pour la simple et bonne raison que tu ne l'as pas terrassé comme tu espérais le faire. C'est le seul constat que je fais: le reste n'est qu'invention, illusion et fantasme. On y est habitué avec toi. ».

«Alors maintenant, Fandumbo, Fandingo peu importe ton nom, je vais t'expliquer une dernière chose» dit Mark Henry en s'approchant au plus près de Fandango et en le regardant droit dans les yeux. «J'ai terrassé le système et j'ai maintenant un coup de grâce à porter. A Daniel Bryan lorsqu'il m'affrontera, à Eric Escobar pour qu'il cesse de mettre à mal cette fédération et aussi à toi. Le système a vu en toi un vulgaire produit vendeur et il a misé sur toi, tout comme il a misé sur le Rock puis Ziggler: regarde ce qu'ils sont devenus. Tu auras toi aussi la même fin car ta mallette ne me fait pas peur. Ce que tu as fait à Raw est digne des agissements précédents du système terrorisé: c'est ainsi que tu espères montrer ta grandeur et devenir un vrai champion: envoyer des hommes me tabasser car tu n'es pas capable d'obtenir ce titre par toi-même. C'est là la vérité, tu sais très bien que dans le respect des valeurs sportives, tu ne peux me battre. Cette mallette que tu as volé grâce à une femme que tu as honteusement renié, une femme qui s'est sacrifiée pour toi, représente toute ta vie désormais. Tu te voyais champion, puis je suis arrivé dans ton petit monde fantasmagorique et j'ai ruiné tes espoirs. Alors tu t'abaisses au niveau du système et envoie ton armée mais je vais te dire une dernière chose misérable danseur: je suis incassable, indestructible, je suis de roc et d'acier, je suis Texan» conclut Henry toujours devant Fandango et en levant progressivement les bras sous une ovation du public... texan.